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Concerts > Adelaïde (2006-11-25)
Lieu : Carrick Hill
Ville : Adelaïde, AustralieSetlist
- N/A
Notes
- Concert donné dans le cadre du "French Festival".
- Cécile raconte ce concert dans son "Journal de bord" : "1er jour du festival français d'Adelaïde. Il fait une chaleur assomante. 33° sur scène...ce sera l’enfer et la harpe Aziliz gracieusement prêtée par Camac est difficile à sonoriser. Nous aurons un bon accueil du public malgré tout. Le festival se déroule dans le parc de Carrick Hill, qui entoure un manoir du XIXeme siècle."
- Dans son "Journal de bord", avant de parler du concert, Cécile raconte aussi son arrivée et son séjour en Australie : "Arrivée à Adelaide après une seconde nuit passée dans l’avion. Nous retrouvons nos hôtes quelques heures plus tard à l’Alliance française. La ville d’Adelaide est très étendue. Tout le monde a une maison individuelle et un jardin. C’est très vert et fleuri. Il faut dire que nous sommes au début de l’été là bas. Nous logeons dans une grande maison à la lisière du parc naturel de Cleland. C’est une grande maison en bois, de style colonial avec beaucoup de fleurs et d’arbres, et une piscine... Il y a même un koala qui vit sur les hauteurs de la maison, mais nous ne le verrons pas.Amateurs de vin et de cuisine française, nos hôtes, John et Helen, nous gâtent beaucoup et nous buvons de très bons crus australiens. Ils nous emmenent faire des courses dans un marché couvert au coeur de la ville où tout parait vraiment appétissant...l’Australie peut produire tous les fruits et les légumes qu’elle veut grâce à son climat.L’après midi je fais l’erreur de faire la sieste...le réveil sera difficile... Nous nous couchons à 7 h du soir pour nous reveiller à 7 h le lendemain ! [23/11/2006]
Répétition et déjeuner au bord de la piscine...C’est magique de pouvoir travailler dans un jardin ! Nous partons ensuite voir les chutes d’eau qui marquent l’entrée du parc naturel de Cleland.A cause de la sécheresse qui règne en ce moment sur le sud de l’Australie, les chutes d’eau sont moins spectaculaires. On nous raconte que la sécheresse est très grave dans le pays et que de nombreux feux de forets sevissent partout depuis quelques jours. Nous avons la chance de découvrir un koala endormi sur une branche basse...C’est un animal vraiment étrange ; rien de semblable en Europe. Il gagne évidemment le droit d’être photographié sous toutes les coutures. La soirée se passe tranquillement et nous nous couchons tôt. [24/11/206]
Les gens qui nous entourent ont pour l’instant l’air d’appartenir à des milieux aisés. Je me demande où vivent ceux qui n’ont pas les grandes villas cossues quui nous entourent...Je m’étonne aussi de n’avoir pas croisé, où même que l’on n’ai pas évoqué devant nous, le peuple aborigène et leurs descendants, qui sont les natifs de l’Australie. Une forte impression de tabou pèse sur leur existence et l’apport patrimonial qu’ils représentent....La colonisation de l’Australie est récente : la famille de Helen, notre hôte, fait partie des pionniers du pays et ils sont arrivés seulement en 1842...C’est dire si la présence des blancs ici est récente...Comment vivre ce sentiment au quotidien ? [25/11/2006]" - Cécile est accompagnée par Cyril Maurin à la guitare.
Photos
Sources
Journal de bord de Cécile Corbel